UN ASSEMBLAGE DURABLE – QUE FAUT-IL POUR QUE ÇA TIENNE ?

Le collage redéfinit les règles du jeu de la technique d’assemblage. Et ouvre la voie à de toutes nouvelles possibilités. Surtout lorsqu’il s’agit d’assembler des composants, petits ou grands, de manière économique et sans altération mécanique. Mais à quoi convient-il de veiller exactement pour que l’assemblage tienne sur le long terme ?

Le collage n’altère ni n’endommage le matériau, et a l’avantage de rester léger. Un facteur notamment déterminant dans l’industrie automobile. Les véhicules doivent être allégés afin de consommer moins de carburant et d’électricité. Le collage y contribue largement, puisqu’un véhicule contient approximativement entre 15 et 18 kg de colle, utilisée entre autres pour le potting et le collage des puces et capteurs, le durcissement de la carrosserie ou la fixation de l’intérieur du véhicule.

Technologie de collage moderne : système de dosage avec système d'inspection.
Collage
Sebastian Schmitt
Sales expert

Avec 14 ans d'expérience dans la technologie de dosage et une connaissance approfondie du marché de l'électronique industrielle, Sebastian Schmitt est notre expert des liaisons adhésives fiables.

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ASSEMBLAGE PAR COLLAGE – COMMENT CELA FONCTIONNE-T-IL ?

Le collage consiste à assembler parfaitement deux ou plusieurs pièces avec un matériau. En plus des applications de collage traditionnelles, des processus appelés hybrides au cours desquels le collage est complété par une autre fonction telle que l’étanchéité ou la dissipation thermique, par exemple, jouent un rôle de plus en plus important. Cela présente de nombreux avantages, comme le gain de poids déjà évoqué ou la simplification de la manipulation des pièces. C’est pourquoi les techniques d’assemblage classiques comme le soudage ou le vissage sont de plus en plus complétées ou remplacées par des procédés de collage performants dans l’environnement industriel.

Dans le cas des applications industrielles, les points ou lignes de colle doivent souvent être appliqués à des endroits exactement définis ou apposés sur la pièce d’assemblage. Pour cette raison on utilise souvent des colles à viscosité élevée 1K ou 2K à base de polyuréthane, de silicone ou d’époxy, qui ne risquent pas de s’écouler. En fonction de l’application et des caractéristiques de fixation recherchées, les colles à faible viscosité peuvent cependant aussi être des matériaux de choix.

Dans tous les cas, la règle est la suivante : régulier - ajusté - jointoyé. L’application de la colle doit être la plus régulière possible, tandis que le diamètre des cordons et l’espacement doivent être parfaitement ajustés au joint de collage. Les pièces à assembler avec des colles, qui réticulent sous l’effet de l’humidité, doivent être associées avant que la colle n’ait formé une peau. La pression exercée doit en outre être la plus régulière possible. 

Au cours de leur utilisation, la colle et les pièces d’assemblage sont soumises à des influences très diverses qui interagissent toutes entre elles. C’est pourquoi il est essentiel de procéder à une analyse approfondie en amont. Ce graphique montre tout ce qu’il convient de prendre en compte pour que les choses tiennent sur le long terme.

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Influences sur la technologie des adhésifs
UNE BONNE PLANIFICATION EST ESSENTIELLE – ET COMMENCE PAR LE DESIGN 

Il n’y a pas que les influences et le matériau présentés ci-dessus qu’il convient de prendre en compte – la qualité des surfaces d’assemblage elles-mêmes détermine également la réussite de l’étape de collage. Le matériau est-il suffisamment résistant ? Faut-il prévoir en amont un processus de nettoyage et les matériaux sont-ils parfaitement adaptés ? Un mot-clé : adhérence. Car la tension de surface est également importante. Par exemple, les polyamides, le plastique renforcé de fibre de verre et les polycarbonates affichent une bien meilleure adhérence que le caoutchouc, le polyéthylène ou le polyoxyméthylène.

La forme géométrique des surfaces d’assemblage est très déterminante dans la réussite de l’assemblage. La répartition des contraintes doit être la plus uniforme possible. Le graphique montre à cet effet des formes non conseillées et des propositions d’optimisation du design. 

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DES SYSTÈMES POUR DES ASSEMBLAGES EFFICACES

Une fois que le choix de la géométrie des différents éléments d’assemblage a été arrêté, il convient de s’intéresser à la technique d’installation appropriée. Pour que les assemblages tiennent sur le long terme, notamment dans les applications relevant de la sécurité, des stations de préparation et d’alimentation de matière ainsi que des systèmes de dosage adaptés sont nécessaires. Les installations doivent ainsi être adaptées aux propriétés de la colle, notamment en matière de réactivité et de sécurité au travail. Parallèlement, les exigences de la pièce en termes de variantes et de géométrie doivent être prises en compte. De plus, il faut tenir compte des facteurs d’influence de l’environnement de production, comme le cycle de travail et l’emplacement de l’installation. Bien planifiés, les processus de collage peuvent être intégrés de manière sûre à une production en série.

Pour trouver la solution optimale à votre problème, le mieux est de demander à nos experts. Conseil : des essais en laboratoire dès la phase d’offre sont la garantie d’une solution parfaitement adaptée aux exigences concrètes du client.  Le collage est alors l’une des techniques d’assemblage les plus efficaces et les plus productives sur le long terme.

POUR EN METTRE PLEIN LA VUE AUX COLLÈGUES À LA PAUSE DÉJEUNER : À QUAND REMONTENT LES PREMIÈRES APPLICATIONS DE COLLAGE ?

La technique du collage remonte à très loin. 

Des mélanges d’asphalte et de résine de pin, une forme précoce de la colle thermofusible utilisée aujourd’hui, étaient déjà utilisés pour construire la tour de Babel. L’assemblage de matériaux tels que le bois, la pierre et la céramique à l’aide de colles, d’adhésifs ou de mastics remonte à l’époque préhistorique. On a retrouvé des fragments d’une statuette en albâtre fabriquée entre 3000 et 3300 av. J.-C. à Uruk (Erech), dans l’actuel Irak. Ses globes oculaires sont constitués d’un coquillage au centre duquel ont été collées des pupilles en lapis-lazuli, à base d’un mélange composé de peau de poisson et de colle d’os.

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